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c3v Maison citoyenne - JOIGNY - YONNE

14 /11 / 2012 : grèves et manifestations unitaires contre l’austérité partout en Europe. Dans l’Yonne, rassemblement départemental, à 17h, devant la préfecture à Auxerre, à l’appel de

12 Novembre 2012, 07:02am

Publié par Collectif d'action des 3 vallées

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14 novembre : journée européenne d'action

14 novembre 2012 : grèves et manifestations unitaires contre l’austérité partout en Europe. Dans l’Yonne, rassemblement départemental, à 17h, devant la préfecture à Auxerre, à l’appel de la CGT, la CFDT, la FSU, l’UNSA et Solidaires.

 Lire le tract de la CGT Auxerre sur les raisons de la mobilisation

Que ce soit en Grèce, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Irlande…les politiques d’austérité que mènent les gouvernements à la solde du patronat ont pour conséquences une baisse du pouvoir d’achat, le développement de la pauvreté, la casse du code du travail, des licenciements massifs…

La France, pays relativement épargné du fait des luttes et d’un certain niveau de protection sociale, n’en est pas moins secouée par les stratégies patronales qui visent à toujours plus de profit. Cela se concrétise par des délocalisations, des licenciements, du développement de la précarité et de la pauvreté.

Dans ce contexte, les décisions gouvernementales prises le 6 novembre apparaissent comme l’amorce d’une nouvelle phase en France. Suite au mémorandum du ministre Montebourg et au rapport Gallois, le gouvernement a annoncé 35 mesures dans un pacte de compétitivité, habillage cynique de ce que le Medef nomme « le choc de compétitivité ». Elles seraient destinées à combler les déficits, dans le droit fil du traité européen voté ces dernières semaines.

Mais ces mesures ont comme dénominateur commun les exonérations de cotisations sociales. Autrement dit, il s’agit de faire payer le déficit par une baisse de salaire. En effet, le salaire comporte à la fois les cotisations patronales et les cotisations salariales ; réduire l’un ou l’autre de ces éléments revient donc à baisser le salaire.

Chacune et chacun sait que cette politique ne peut conduire qu’à une impasse pour les salarié-e-s. Non seulement ceux-ci ont déjà donné depuis plusieurs années (rappelons que, en trente ans, la masse salariale des entreprises a été multipliée par 3,6 alors que la somme des dividendes versés aux actionnaires a été multipliée par 20) mais surtout les mesures d’exonération de cotisations n’ont jamais créé d’emplois depuis qu’elles ont été mises en œuvre. Les différents rapports, y compris celui de la cour des comptes en attestent. En fait sous couvert de baisses des cotisations sociales, il s’agit de mettre bas notre protection sociale et de financer les profits des entreprises.

Les conséquences sociales de ces politiques, nous les connaissons : encore plus de pauvreté, de chômage, de précarité,… une société dont la seule variable d’ajustement serait les travailleurs.

Le patronat ne pouvait trouver mieux !

Il nous appartient, à nous salariés européens, de créer les conditions pour obliger les gouvernements à changer de politique économique. Après avoir écouté les sirènes du patronat depuis des semaines avec matraquage idéologique à l’appui, il serait temps que les travailleurs soient entendus.

Tel est le sens de cette journée européenne d’action.

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