Cyber @ction N°533: Alerte : dernière chance pour barrer la route aux OGM en Europe !
cyberaction mise en ligne le mardi 12 mars
2013
En partenariat avec : Amis de la Terre, APSODA, Confédération Paysanne, FNAB, France Nature Environnement, GIET, Union Nationale de l'Apiculture
Française
Elle sera envoyée à : le Commissaire européen à la Santé des Consommateurs, Tonio Borg
<<Cyber @ction N°533: Alerte :Dernière chance pour barrer la route aux OGM en Europe !>>
Suite à la cyberaction demandant de changer le règlement européen sur l'évaluation des OGM, satisfaction a été obtenue sur un point et une
étude de toxicologie 90 jours sur rongeur sera obligatoire pour tous les OGM à un transgène. Par contre, une autre disposition demeure, qui ouvre la porte aux cultures d'OGM.
En effet, dans ce même règlement, il est écrit que tous les dossiers de demande d'autorisation déjà déposés ne seront pas concernés par ce règlement.
Actuellement, 9 dossiers pour l'importation et 7 pour la culture ne demandent plus que le tampon de la Commission Européenne pour passer, et en tout
une soixantaine de dossiers, dont 27 pour la culture, sont concernés par ces dispositions, qui les exemptent de toute évaluation réelle.
Les Etats-Membres se sont prononcés en faveur de la validation du règlement sur l'évaluation tel qu'il est (grâce, d'ailleurs, au vote de la France,
qui a été décisif!). Le règlement sera donc définitivement adopté d'ici la fin du mois, ouvrant ainsi la porte aux cultures d'OGM en France (dont le MON810).
La seule possibilité restante serait que les eurodéputés fassent un scandale suffisant pour que le Commissaire Européen supprime les articles
litigieux de ce règlement (comme cela a déjà été le cas dans un passé récent).
Le scandale doit déjà commencer par la société civile, qui demande aux eurodéputés de s'engager, conformément à leur mission, qui est de nos
représenter et de défendre le bien public.
Ce règlement comporte d'autres graves problèmes, mais au point où en est la procédure, le plus important est de ne pas laisser passer ainsi les OGM
dont les dossiers sont déjà déposés.