SOIREE DEBAT Susan George - les photos de la soirée !!!
c3v MAISON CITOYENNE
et la VILLE de JOIGNY
PRESENTENT, LE
Mercredi 28 novembre
20h00
SUSAN GEORGE
à propos de son livre
<<Cette fois,
en finir avec
la démocratie>>
"LE RAPPORT LUGANO II"
Les photos de la soirée !
Les spectateurs/acteurs peu à peu remplissent la salle...
déjà beaucoup de monde est arrivé en avance...
et juste à l'heure, comme toute les grandes dames... Susan George
Susan georges accueillie par Claude Grosset, président du C3V-Maison citoyenne, Alain Raymond (l'autre gauche) et Pascal Paquin deco-rédacteur de l'Yonne l'Autre et du VARNE
Pendant ce temps, la salle s'est presque remplie. Près de 160 personnes !!!
Des studieux qui prennent des notes...
d'autres qui ont déjà le livre semble-t-il ?
et Susan George qui hypnotise son public par la simplicité et la
fermeté de ses propos.
une salle studieuse et pénétrée...
Susan George est à l'écoute de toutes et de tous même et surtout des avis contraire qui poussent plus loin le débat.
Il fallait bien que cela se termine...
Susan George joue le jeu de la séance d'autographe avec déléctation...
Autour d'un verre, on continue à refaire le monde et à pester contre celui-ci !
Claude ne se démonte pas et sert impertubablement ses "clients"
A la votre mesdames ! Je pose le torchon !
Il se fait tard mais Susan tient bon ! Nous nous reverrons...
Salutations Madame George.
Débat / pot convivial / participation libre.
Universitaire franco-américaine, présidente
d’honneur d’Attac-France, engagée dans tous
les combats internationaux contre les effets
dévastateurs de la mondialisation capitaliste,
elle sera parmi nous pour nous présenter son livre.
Le thème:
Une politique fiction.
Une dizaine d’experts triés sur le volet par des commanditaires
anonymes, mais ne faisant pas mystère de leur influence sur
les affaires du monde, sont réunis dans une luxueuse villa
sur les hauteurs du lac de Lugano, en Suisse. Ils ont pour
mission de rédiger un rapport qui doit lui-même rester secret.
Pour la plupart, on leur avait déjà demandé, il y a une dizaine
d’années, d’écrire ce que la postérité a retenu sous le nom
de Rapport Lugano.
Cette fois, la question à laquelle leur travail doit répondre est celle-ci :
« Vivons-nous un enchaînement inévitable de crise, déclin et chute finale du monde occidental tel que nous l’avons connu, ou la gestation d’une “renaissance” du système capitaliste, qui en sortira renforcé ?
Que pouvons-nous faire pour encourager cette renaissance ? »
La discrétion imposée aux experts leur autorise une franchise totale, car leurs propositions, si elles venaient à être connues, ne seraient pas du goût de tout le monde. Selon eux, il est en effet grand temps d’en finir, entre autres perspectives, avec la démocratie. Les experts croient savoir comment procéder pour assurer le triomphe du capitalisme occidental : ce Rapport Lugano II est leur réponse.
Elle est vertigineuse.
Le débat : Comment résister
aujourd’hui au désastre écologique et à l’horreur économique de la mondialisation capitaliste ?
En coorganisation avec
Susan GEORGE sur France Culture
Un clic pour agrandir l'article !
Un 2ème clic = plus gros !
On l’appelle « Grand-mère courage » : Susan George est née ......... un jour, il y a environ 70 ans, en Amérique, Américaine de Naissance, Française de choix, politologue et grand-mère de quatre petits-enfants.
Elle parcourt le monde, de sommet international en forum social mondial. Et ce 8 novembre 2004, elle vient spécialement pour les castelbriantais.
Susan George dénonce depuis longtemps un « gouvernement mondial » non élu et non légitime qui imprime les objectifs et le calendrier du libéralisme actuel. Elle va jusqu’à l’accuser de favoriser l’éclatement des guerres.
Susan George dirige l’Observatoire de la mondialisation à Amsterdam et est également vice-présidente de ATTAC [association pour une Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux Citoyens].
Elle a écrit de nombreux livres comme Comment meurt l’autre moitié du monde et L’effet boomerang , Le Rapport Lugano (Fayard, 2000) et dernièrement La mondialisation libérale (avec Martin Wolf, Grasset / Les Echos, 2002) et Un autre monde est possible si...(Fayard, 2004).
Grande dame, elle se montre égale d’humeur, pleine d’esprit et de courtoisie, sereine et critique à la fois.
Elle condamne les violences commises, comme à Gôteborg en 2001, parce qu’elles font le jeu de l’adversaire, entretiennent une culture vénéneuse, brisent les engagements pris (et toute confiance démocratique ).
« Ce n’est pas révolutionnaire de diviser le mouvement social et d’aliéner les alliés potentiels, ce n’est pas révolutionnaire de susciter de la sympathie pour nos adversaires et de s’opposer à toutes les mesures partielles comme la Taxe Tobin en attendant le Grand Soir.
C’est idiot et contre-productif ». dit-elle
De la dette à la faim, en passant par les multinationales et les organisations internationales à sigle (FMI, OMC) Susan George a construit avant l’heure l’agenda de l’altermondialisme. Elle est convaincue qu’il faut du contrôle politique, de l’Etat providence contre la privatisation et de l’initiative économique afin de proposer un plan de sauvetage pour le Sud du monde.
Sur la guerre, celle des Etats, elle a écrit une des plus virulentes polémiques de ces dernières années (Le rapport Lugano Edition Fayard, Paris).
Un autre monde est possible : oui oui !!!
Un autre monde est possible : c’est le slogan qui résume toute l’espérance du mouvement altermondialiste. Mais à quelles conditions ce monde pourra-t-il advenir ?
En étudiant ces « si... », Susan George s’adresse aussi bien aux citoyens qui se sont déjà engagés dans la lutte pour une justice globale qu’à ceux qui hésitent encore à la rejoindre, ou aspirent seulement à mieux connaître ce phénomène social radicalement nouveau.
Elle fait comprendre en quoi consiste la mondialisation néolibérale et quels sont ses effets désastreux, pour les peuples comme pour la planète ; elle suggère également des stratégies pour la faire échouer.
En des termes très clairs, n’hésitant pas à faire appel à son expérience personnelle - tirée de trente ans de lutte contre la faim dans le monde, la dette, la pauvreté et ceux qui les perpétuent -, l’auteur présente les propositions du mouvement, mais aussi les impasses et les écueils qu’il lui faudra éviter pour durer.
Elle communique surtout sa profonde croyance dans la créativité humaine et dans la capacité de la démocratie à vaincre l’« horreur » économique et écologique du néo-libéralisme.
Trouver la salle Claude Debussy à Joigny: