NON au traité budgétaire Au début des années 70, la France n’avait aucune dette.
Lorsqu’elle avait besoin d’argent, elleempruntait à la Banque de France
à un taux voisin de 0%. Mais Georges Pompidou (de la Banque Rothschild) et Valéry Giscard d’Estaing ont décidé de faire passer
tous les emprunts d’État par lesbanques privées, dont Rothschild,
à des taux d’intérêt fixés par elles seules. Dans un contexte mondial où la monnaie était devenue une simple marchandise,
nous avons vu la dette nationale(essentiellement constituée
par ces intérêts accumulés) gonfler au fil des années. Puis, des
États-Unis, nous vint la crise des subprimes, qui atteignit toutes
les nations puisque leurs banques, à lafaveur de la
mondialisation et de la déréglementation générale, spéculaient
sur ces créancespourries. Entre 2007 et 2009, le sauvetage de
ces banques a coûté plus de 200 milliards d'euros auxcomptes publics. Et voici que la finance internationale décide de poursuivre
dans la voie de ses méfaits : parl’intermédiaire des Merkel,
Sarkosy, Monti, Papandréou, Cameron – et aujourd’hui Hollande,
hélas–, elle tente de nous imposer le TSCG (Traité sur la Stabilité,
la Coordination et la Gouvernance del’Union économique et monétaire).
Déjà, le Conseil constitutionnel a donné son feu vert : le TSCG peut être adopté sans modification de la Constitution. Il sera présenté au parlement fin septembre.
Ceci est un véritable coup de force contre la souveraineté populaire,
contre le droit du peuple dedécider du budget de la nation.
40% de la richesse nationale passera ainsi sous le contrôle direct de Bruxelles. Le but de ce traité est de restreindre nos acquis
essentiels en matière d’éducation, desanté, de retraites, de droit
du travail, etc. Son caractère ultra-libéral bloquera aussi toute intervention contre le gaspillage des ressources de la planète.
Ce qui arrive aujourd’hui aux Grecs,aux Espagnols, aux Italiens…
sera demain notre lot. Et ce, pour le plus grand profit de ceux qui spéculent sur le travail, la production agricole et les matières premières. Contre ce coup de force, exigeons un débat citoyen, exigeons un référendum ! Prenez connaissance de ce traité, faites-le connaître à tous ceux
qui sont directement concernés : vos voisins, vos amis, les hommes et femmes qui travaillent dans les
services publics promis à laprivatisation, dans les usines soumises
à la prédation, dans les écoles et les hôpitaux en souseffectif… Et finalement à tous, car nous serons touchés, tous, par une austérité
qui n’a pas de raisond’être. Participez aux rassemblements contre le traité. Imprimez ce tract
et distribuez-le aux portesdes écoles, des magasins, sur les marchés,
etc. Seuls ou en collectif, en syndicat, en association, enmouvement
politique, agissons ! Signez et faites connaître à tous vos contacts la pétition organisée
à l’échelle nationale http://www.referendum-europe.org/ Si vous voulez participer d’une manière ou d’une autre à cette action, ou être simplement informés, laissez-nous une adresse où vous joindre. Comité citoyen anti-traité budgétaire de l’Yonne Pour en savoir plus : http://nonautscg.canalblog.com/