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c3v Maison citoyenne - JOIGNY - YONNE

Lettre d'info du Réseau 'Sortir du nucléaire' - juin 2013

29 Juin 2013, 05:00am

Publié par c3v maison citoyenne

Lettre d'info du Réseau 'Sortir du nucléaire' - juin 2013

Pour la première fois depuis Fukushima, une cargaison de combustible nucléaire MOX arrive au Japon      

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Le Monde Asie-Pacifique

Les écologistes s'opposent à l'envoi de MOX par Areva au Japon

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Lettre d'info du Réseau 'Sortir du nucléaire' - juin 2013
Lettre d'info du Réseau 'Sortir du nucléaire' - juin 2013

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Lettre d'information du Réseau Sortir du nucléaire Faites un don

 

Dites non à Areva, qui veut implanter une mine d’uranium chez les Inuit ! 20 000 personnes ont déjà signé... et vous ?

Après avoir pollué le Niger, Areva, le géant de l’uranium, convoite maintenant le sous-sol du grand Nord canadien et veut implanter une mine d’uranium sur le territoire du peuple Inuit. Si vous ne l’avez pas déjà fait, signez la pétition pour refuser ce projet destructeur. Objectif : 30 000 signatures !

Du 1er au 27 juillet, venez marcher dans le Sud-Est de la France pour la sortie du nucléaire !

Co-organisée par l’association australienne Footprints for Peace, une marche internationale pour la paix et la sortie du nucléaire va partir le 1er juillet de Narbonne pour rejoindre le Bugey (Ain) le 27 juillet. Elle se déroulera dans une atmosphère conviviale et non-violente. Venez vivre une belle aventure humaine en rejoignant nos amis australiens pour quelques heures, quelques jours ou quelques semaines !

Ils ont bloqué deux usines de transformation de l’uranium !

Le 19 juin, les collectifs Stop Uranium et Stop Tricastin ont bloqué de manière non-violente deux sites où l’uranium est transformé pour devenir combustible nucléaire. Par cette action, ils voulaient sensibiliser aux risques de ces usines et des transports incessants de matières radioactives.

Venez jeûner pour la paix et contre les armes nucléaires

Du 5 au 9 août, pour un ou plusieurs jours, rejoignez à Paris le jeûne de commémoration des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki. Au programme : formation à l’action non-violente, conférences, commémorations pour la paix…

Les vacances arrivent… Fêtez le soleil et choisissez vos lectures d’été !

Retrouvez dans notre boutique des lectures pour la plage ou pour chez vous. Et ne partez pas en vacance sans avoir collé sur votre voiture ou votre vélo le tout nouvel autocollant "Énergies renouvelables, bien sûr !"

Médiapart publie notre tribune adressée à François Hollande

Alors que le peuple japonais est toujours mobilisé contre le redémarrage des centrales, la France… a vendu à nouveau du combustible nucléaire MOX au Japon, qui est arrivé jeudi dans l’archipel. Nous interpellons François Hollande pour dénoncer cette insulte aux victimes de l’accident et témoignons notre solidarité au peuple japonais.

Solidarité avec la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes !

EPR, aéroport, sites d’enfouissement de déchets... pour lutter contre les grands projets inutiles imposés, rejoignez le rassemblement organisé à Notre-Dame-des-Landes les 3 et 4 août.

 

Indépendants de l’État à 100 %, nous sommes dépendants de vous.
Soutenez notre action, faites un don ! http://www.sortirdunucleaire.org/don

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Réseau "Sortir du nucléaire"
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9 rue Dumenge - 69317 LYON cedex 04
Tél : 04 78 28 29 22
contact@sortirdunucleaire.fr

 

EXEMPLE de centrale MOX au Japon

et ses suites... (reférundum)

NON
Centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa
 
 
Centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa

Image illustrative de l'article Centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa
Vue aérienne du site de Kashiwazaki-Kariwa.

Centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa

La centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa (柏崎刈羽原子力発電所, Kashiwazaki-Kariwa genshiryoku-hatsudensho?), exploitée par la compagnie d'électricité de Tokyo (TEPCO), est à l'arrêt depuis le séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku et (dans l'hypothèse d'une reprise de la production d'électricité d'origine nucléaire au Japon) ne devrait pas redémarrée avant le mois de juin 2013, compte tenu des travaux restant à faire pour la protèger des tsunamis1.

Cette centrale se situe non loin de la ville de Kashiwazaki, dans la préfecture de Niigata à 250 km au nord de Tōkyō, elle regroupe sept réacteurs nucléaires, et elle est la plus puissante au monde avec une puissance installée totale de 8 212 mégawatts (soit 13 % de la capacité de production2 de la compagnie TEPCO).

Description    

Les sept réacteurs nucléaires sont du type REB. Les cinq premiers ayant une puissance électrique unitaire de 1 100 MW. Ils ont été mis en service respectivement en 1985 pour le réacteur n°1, 1990 pour les n°2 et 5, 1993 pour le n°3 et 1994 pour le n°4. Les deux derniers réacteurs, de type ABWR3 ayant une puissance électrique unitaire de 1 356 MW, ont été mis en service en 1996 (n°6) et 1997 (n°7).

Après leur arrêt total le 16 juillet 2007 en raison d'un séisme de magnitude 6,8 sur l'échelle de Richter, ces réacteurs ont été relancés le 9 mai 2009 et ont été soumis à des tests avant une remise en service durant l'été 2009, après que TEPCO a pu démontrer qu'il n'y a pas eu de dommages structurels importants4.

Interdiction du MOX

En mai 2001, un référendum organisé dans le village de Kariwa (3605 électeurs) s'est prononcé à 53 % contre l'utilisation du combustible MOX par la centrale nucléaire. L'exploitant TEPCO aurait donc dû renoncer à utiliser le combustible MOX à Kashiwazaki-Kariwa.

Selon la porte-parole japonaise de Greenpeace, Kazue Suzuki, l'utilisation du MOX réduit « la marge de sécurité du réacteur nucléaire (...) dans la mesure où le plutonium réagit plus rapidement que l'uranium. »

En août 2002, l'Agence japonaise de sûreté nucléaire (qui dépend du ministère) a révélé que TEPCO a dissimulé de nombreux rapports d'inspection dans la centrale de Kashiwazaki-Kariwa. À la suite des révélations sur les dissimulations, le gouverneur de la préfecture de Niigata et les maires de la ville de Kashiwazaki et du village de Kariwa ont retiré leur aval à l'utilisation du combustible MOX, obtenu après de laborieuses négociations avec les populations locales, estimant que la compagnie d'électricité « avait détruit le rapport de confiance mutuelle par des agissements malhonnêtes ». Avant d'annoncer sa démission, le président de TEPCO, Nobuya Minami, a déclaré que l'utilisation du MOX dans la centrale de Kashiwazaki-Kariwa était différée indéfiniment.

Incidents

La centrale a subi un tremblement de terre de magnitude 6,8 en juillet 20075 qui a provoqué un incendie et des fuites d'eau contenant des éléments radioactifs6.

Les conséquences radiologiques de ce séisme apparaissent très faibles :

  • des fûts de déchets de faible activité (genre fûts pétroliers) gerbés sont renversés dans le hangar où ils étaient entreposés ;
  • une piscine de désactivation a débordé et l’eau a été rejetée en mer7 ;
  • de la vapeur s'est dégagée le long d’un arbre de turbine7;
  • des gaz radioactifs (cobalt-60, chrome-51 et iode) ont été relâchés dans l'atmosphère8.

À la suite de ce séisme les réacteurs de la centrale ont été arrêtés le 18 juillet. Le coût total du séisme pour la centrale est évalué à plus de 600 milliards de yens (plus de 3,6 milliards d'euros) sur l'année comptable qui prend fin en mars 2008, entraînant un déficit de 95 milliards de yens (570 millions d'euros) pour cette même année2.

À noter que la Haute Cour de Justice de Tōkyō avait rejeté une remise en cause en 2005 de la fiabilité des études sismiques qui constataient l'absence de faille sur le site de la centrale, évitant ainsi à TEPCO d'avoir à fermer la centrale9.

Alors que la centrale est arrêtée depuis le tremblement de terre, 8 incendies se sont déclarés dans les différentes unités, dont le dernier a brûlé un ouvrier au visage. Pour autant, les autorités ont donné le feu vert en février 2009 pour le redémarrage de l'unité n°710

Lettre d'info du Réseau 'Sortir du nucléaire' - juin 2013
Lettre d'info du Réseau 'Sortir du nucléaire' - juin 2013
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